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Alors que l'aube approchait, des coups de feu résonnaient encore dans les abords du parc. Le brouillard matinal s'étendait sur les étendues paisibles d'herbes et de graviers, comme un linceul, masquant le déchaînement des batailles passées. La volonté de puissance. Cette guerre aux contours flous s'était muée en une chevauchée vers l'omnipotence. Mes pas se dérobaient doucement sur ce que je voulais croire être le sol. Un tombeau surmonté de pétales de fleurs de cerisiers blancs. La prudence devint alors une donnée peu convaincante. Et déjà de nombreux orbites rougeoyants emplissaient les alentours.
Dans le monde sans cesse en évolution du jeu vidéo, on aperçoit au gré de ses changements des terres d'asile encore peu foulées qui méritent que l'on s'y penche avec intérêt. La gestion de l'ambiance, est de celles-ci. En effet, grâce à l'évolution des techniques, les artistes travaillant dans le développement vidéoludique peuvent donner libre cours à leurs aspirations, dans un cadre idéal et seyant. Je ne dis pas que les oeuvres d'il y a une dizaine d'années ne possédaient pas cette touche particulière permettant de poser un propos, de plonger le joueur dans une représentation personnelle d'un univers, mais elles étaient éminemment limitées par les possibilités inhérentes aux machines de l'époque. Par exemple Seiken Densetsu 3 possédait le fond, le coeur de cette mise en forme d'une atmosphère féerique, tout comme FF 6 celui d'un contexte torturé et particulièrement sombre, mais ne pouvaient les exprimer dans leur pleine mesure. On voit de ce fait surgir un nombre conséquent de softs répondant aux envies cachées de personnes désirant exposer un monde en accord avec ces dernières. Cette liberté soudaine a permis d'aboutir à des merveilles d'inventivité comme le sont et le resteront ICO, la série des Soul Reaver, des RPG comme FF7, Valkyrie profile, ou encore Xenogears, ou bien des titres à l'instar de Chaos Legion ou Devil May Cry. Ceux-ci, bien que comportant plus ou moins de défauts gênants, dépassent ce fait même par la démonstration d'une identité propre, d'une volonté d'immersion, d'une cohérence et d'originalités narratives et graphiques flagrantes. Ils appartiennent à ce type de jeu qui donne des frissons de contentement. Tout ça pour introduire Killzone, digne représentant de cette catégorie de soft à "ambiance".
Une scène horrible insérée dans une poésie d'un instant figé dans un bain de lumière
Ce niveau est réellement sublime, vous permettant de combattre les forces helgasts sous un déluge de pétales
Un petit teaser dont je ne vous dirais pas l'issue. Et oui, je suis un pervers
Le sniper est une arme très intéressante, qui permet d'assurer sa progression En bref... Graphismes
Non exempt de reproches, tant au niveau de la distance d'affichage parfois encombrée d'un halo gris, ou de la finesse discutable de certaines textures, Killzone demeure pourtant une petite perle graphique, qui n'a pas à rougir de la ludothèque de qualité de la PS2. Arborant un level-design original, aux enchevêtrements architecturaux fascinants et très détaillés découvrant de nombreux puits de lumière, le titre de Guerrilla pousse parfois à le contemplation. Sans omettre bien évidemment un design général de haute tenue, nous proposant un ensemble de personnages, véhicules et mêmes armes parfaitement insérés dans l'ambiance du soft, et respectant une cohérence confondante.Jouabilité
Relativement aisé d'appréhension et fort classique dans le fond, le gameplay ne fait pas figure de révolution dans la longue lignée des FPS console. Toutefois, il permet de ce fait de se plonger immédiatement dans le feu des affrontements, sans avoir à se remémorer un nombre incalculable de touches. Les actions principales sont idéalement placées, et l'on prend un plaisir immédiat à parcourir le soft. Le système de visée reste très stable, mis à part le réticule du fusil sniper qui peut déstabiliser au départ, mais qui devient un simple détail avec de l'expérience. Le seul défaut notable réside dans les actions "spéciales", comme grimper à une échelle ou escalader une barricade, qui nécessite d'abord de bien se placer jusqu'à l'apparition d'une icône permettant d'effectuer le mouvement. Un peu dérangeant en plein combat. A noter enfin une I.A des ennemis convaincante, cherchant d'abord la sécurité, plutôt que l'assaut frontal.Durée de vie
Le soft s'avère relativement long, et les diverses missions demandent du temps et de la concentration pour être terminées dans les meilleures conditions. Les ennemis demeurant fortement armés et redoutablement précis ne vous laissant pas l'opportunité de foncer tête baissée, il vous incombera de mettre en place des stratégies d'assaut, dans le but de ne pas périr au détour d'un couloir glauque. De plus, un mode multijoueur est présent, vous permettant de vous mesurer à des amis via des concepts relativement connus de tous les fans de FPS, comme le deathmatch, le CTF (Capture The Flag), ou encore les affrontements en équipe. On aurait aimé plus de possibilités, mais au moins ce mode a le mérite d'être présent.Bande son
Entre les envolées lancinantes ou au contraire passionnées de l'orchestre philharmonique de Prague, et les détonations sans cesse plus inquiétantes, vous allez plonger dans un univers sonore immersif et mis en place de manière intelligente. Chaque coup de feu, chaque balle fendant l'air en sifflant, devient un danger latent. On se prend d'ailleurs rapidement à se servir autant de son sens de l'ouïe que de celui de la vue. Les ordres hurlés emplissent l'air et vous feront oublier votre statut de spectateur-joueur. Les doublages sont quant à eux convaincants, sans pour autant atteindre le niveau de la version US. Enfin, et comme évoqué ci-dessus, les compositions musicales, bien qu'assez discrètes sont magnifiques et vraiment ancrées dans le titre.Scénario
Au point où j'en suis, le scénario a commencé à bien se développer, et j'attends impatiemment les diverses révélations qui ne vont pas tarder à subvenir. Se mettant en place assez lentement, il vous laisse vous imprégner du caractère de chaque protagoniste, sans pour autant vous révéler ses aspirations profondes. Un flou bien ménagé qui ne demande qu'à exploser. A côté de cela, les phases scénaristiques sont relativement bien amenées dans le jeu, et la mise en scène clairement cinématographique met bien en relief les intervenants, tout en cherchant la majeure partie du temps à bien démontrer l'ambiance pessimiste du soft. On a vraiment hâte de progresser, ce qui demeure le plus important.16/20 15/20 14/20 16/20 14/20 Note générale
Prenant et fascinant, violent et laissant volontairement de longs moments de silence inquiétants, Killzone est un peu à l'image des impressions qu'il procure. Il commet des erreurs, contient des écueils, mais dispose d'une aura particulière et d'une puissance ludique et immersive réellement prenantes. On regrette simplement que quelques-uns des problèmes de la version preview n'aient pas été réglés, et qu'il est dommageable de devoir parfois contenir sa joie à cause de ces carences souvent idiotes. Mais pas d'inquiétude, Killzone est un bon jeu, qui trouvera une place de choix dans le créneau de la S-F torturée sur PS2.16/20 pris sur jeuxvideo.com
site internet de killzone killzone
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jeu de tennis [se joue à la souris] <script language=JavaScript src="http://www.zebest-3000.com/webmasters/selection.php?id=630&bgcolor=FFFFFF" type=text/javascript></script>
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Vous êtes dans la peau d'un éléphant, et devrez éviter les souris qui vous tombent dessus. assez facile meme trop facile <script src="http://www.zebest-3000.com/webmasters/selection.php?id=29&bgcolor=FFFFFF" language="JavaScript" type="text/javascript"></script>
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Entraînez-vous au lancer pour le rugby, dans cette simulation très divertissante. <script src="http://www.zebest-3000.com/webmasters/selection.php?id=652&bgcolor=FFFFFF" language="JavaScript" type="text/javascript"></script>
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